Note de l’ambassadeur de la France sur la RN1 : “Une tentative de déstabilisation du pays” selon la COPA/BF et « Sauvons le Burkina »
La coalition des patriotes africains (COPA-BF) et « Sauvons le Burkina », deux (02) organisations de la société civile, ont conjointement animé une conférence de presse le samedi 02 juillet 2022 à Houndé dans la province du Tuy.
Initialement, la conférence de presse a été organisée pour appeler les autorités du pays à diversifier les partenariats.
Toute chose qui selon les conférenciers, va faciliter encore plus, l’accès au matériel logistique et sophistiqué pour venir à bout de l’insécurité au Burkina Faso.
Du reste, la gestion de la situation sécuritaire par les militaires au pouvoir ne convainc pas les conférenciers. « La gestion de la situation sécuritaire du Burkina Faso par la transition n’est pas reluisante. L’espoir porté sur les militaires par le peuple du Burkina Faso à leur arrivée au pouvoir est en train de faire place à une déception » a signifié Amadou Waigalo, principal conférencier.
Tout en espérant que la diversification des partenariats pourrait permettre au Burkina Faso de redynamiser ses actions face aux terroristes, les conférenciers appellent les populations à faire corps avec l’armée « pour relever le défi et venir à bout de l’hydre terroriste ».
L’occasion faisant le larron, les conférenciers ont profité condamner le communiqué de l’ambassadeur de la France au Burkina Faso (qui a fuité) appelant ses compatriotes à éviter d’emprunter la route nationale numéro 1 (RN1) pour leur déplacement entre les deux (02) capitales du pays et ce, au regard de la recrudescence des braquages sur cette voie.
Ils accusent donc la France de vouloir, à travers ce communiqué, déstabiliser et diviser le pays. C’est ainsi qu’ils lancent un appel à tous les Burkinabè à s’unir pour libérer leur pays, le Burkina Faso.
A cet effet, ils réitèrent la disponibilité de toute la population de la province du Tuy à accompagner les forces de défense et de sécurité à combattre les hommes armés non identifiés qui font irruption de plus en plus dans la province.
Moussa Koné/Ouest-info.net